dimanche 22 mars 2015

[Publics] La Famille

Définition de la famille 
Selon G.P Murdock (anthropologue) la définition de la famille est la suivante : « La famille est un groupe social caractérisé par la cohabitation, la coopération et la procréation. Elle inclut des adultes des deux sexes, dont deux au moins entretiennent des relations sexuelles socialement approuvées, ainsi qu’un ou plusieurs enfants – enfantés ou adoptés – issus de cette union. » Cette définition est un point de départ qu’on pourra ensuite critiquer par la suite dû aux mutations de la société au fil des siècles.




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L'évolution de la famille : Des années 50 à nos jours

Nous allons faire un petit "flashback" sur l'évolution de la famille des années 50 à nos jours, et voir pourquoi des aides telle que la médiation familiale sont de plus en plus employées .



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Illustration d'une enquête nationale sur la vie de famille


Nouveaux modèles familiaux apparu durant les trente dernières années :
-       La famille monoparentale : En 2005, on recense 1,76 millions de familles composés d’un seul adulte venant sans conjoint avec un ou plusieurs enfants de moins de 25 ans sous le même toit. Dans 85 % des cas, il s’agit d’une mère accompagné de ses enfants. Ces familles sont dites « monoparentales ». Au fil des années, elles ne cessent d’augmenter.
Source : Insee, Les familles monoparentales
-       La famille recomposée : En 2011, en France métropolitaine, on recense 1,5 millions d’enfants de moins de 18 ans vivent dans des familles recomposée c’est-à-dire dans une famille où les enfants ne sont pas tous ceux du couple de départ. Le plus souvent, les enfants vivent avec leur mère et un beau-père. Pour les autres, ils vivent avec leurs deux parents mais partagent leur quotidien avec des demi-frères ou demi-sœurs. Ces familles sont également en augmentation.
Source : Insee, Un enfant sur dix vit dans une famille recomposée
-       La famille homo parentale : On parle de famille homoparentale lorsqu’un enfant ou plusieurs enfants vivent avec deux parents de même sexe. La conception de l’enfant a donc lieu par coparentalité ou résulte d’une première union hétérosexuelle. On estime 30 000 à 50 000 enfants élevés dans une famille homoparentale. En France, l’adoption est pour l’instant encore interdite aux couples homosexuels.
Source : http://www.famili.fr/,grandir-dans-une-famille-homoparentale-qu-est-ce-que-ca-change,596,364596.asp

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Évolution du nombre de mariages et de pacs conclus selon le sexe des partenaires jusqu'en 2012


/// : absence de donnée due à la nature des choses. Le pacs n'a été créé qu'en novembre 1999.
nd: donnée non disponible.
Champ: France hors Mayotte.
Sources : Insee, statistiques de l'état civil ; SDSE, fichiers détails pacs.

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Les besoins de la famille
Les besoins se situent au niveau de l’interaction entre l’individu et l’environnement. Ils varient en fonction des individus, des différents types de famille et des modes de vie mais certains besoins sont identiques à tous. Une famille comprend plusieurs membres qui partagent leur vie et qui ont donc des besoins assez similaires.
Un classement des besoins humains est souvent effectué en trois catégories :

-> Les besoins primaires, ou besoins physiologiques sont vitaux et nécessaires à la survie de l'individu : manger, boire, se loger se protéger...
Pour les familles, ces besoins consistent à disposer de ressources suffisantes pour acquérir un logement, se chauffer en cas de froid, acheter de la nourriture et des produits de première nécessité, se soigner en cas de maladie...


-> Les besoins fondamentaux correspondent aux besoins d’exister et de philosopher ou de se poser des questions existentielles


-> Les besoins secondaires ne sont pas vitaux et indispensables mais contribuent au bien être de l'individu. Se vêtir, avoir des relations sociales, des distractions, se sentir en sécurité... (Etc.) en font parties.
Pour les familles ils se concrétisent par la création de liens sociaux solides, l'accès aux loisirs et à la culture, l'accès à la consommation, la possibilité d’avoir une garde d’enfants...

- L'appartenance sociale : Notre besoin d'appartenance sociale s'exprime par notre besoin d'être en relation chaleureuse et proche avec les membres de la famille, les pairs et les autres personnes significatives. Ce besoin est comblé par le biais de l'interaction avec les autres, la participation dans le groupe et le support.  " Je me sens inclus, supporté et encouragé par les autres."
Sources :



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Voici un récapitulatif des différents acteurs professionnels qui interviennent auprès de la famille ainsi que le cadre juridique de l'action sociale auprès de celles ci :


1 Source : http://www.mediation-familiale.org/metier/index.aspx
2 Source: http://www.letudiant.fr/metiers/secteur/social/conseiller-en-economie-sociale-et-familiale.html
3 Source : http://infos.emploipublic.fr/2009/09/01/les-assistants-de-service-social/
4 Source: http://www.onisep.fr/Ressources/Univers-Metier/Metiers/technicien-ne-de-l-intervention-sociale-et-familiale



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L'Union Départementale des Associations Familiales de Paris

Pour appuyer ce qui a été dit précédemment, on vous dirige sur une page du site de l'Union Départementale des Associations Familiales de Paris, membre très actif de la représentation des familles au niveau gouvernemental.

Une petite présentation très sympa sur plusieurs clips vidéos qui expliquent leur mode d'action, l' historique de ce regroupement, les intérêts qu'elle défendent, sa position vis à vis du pouvoir public....

On vous laisse découvrir les vidéos sur ce site bon visionnage !

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Se séparer avec l'aide de la médiation familiale

Qu'est-ce que la médiation familiale ? Qui peut y avoir recours ? Sur quoi débouche-t-elle ? Combien ça coûte ? La médiatrice Marie-Caroline Despax répond.
À quoi sert la médiation familiale ?
Marie-Caroline Despax : Nous aidons les couples en instance de séparation, ou vivant un divorce houleux, ou ayant des problèmes familiaux, à renouer le dialogue et à retrouver un respect mutuel. Lors des entretiens, ils peuvent évoquer les sujets qui les opposent, puis essayer de trouver ensemble des solutions concrètes. Le plus souvent, il s'agit de décisions concernant la garde des enfants, l'éducation qu'ils souhaitent continuer à leur donner (notamment en cas de double culture), le partage des biens... Nous ne prenons jamais parti pour l'un ou l'autre et veillons à ce que chacun puisse s'exprimer. L'objectif final est de trouver un accord avant de passer devant le juge.

Qui vient en médiation ?
M.-C. D. : Il y a trois cas de figures. Le couple vient nous voir soit spontanément soit sur le conseil d'un juge aux affaires familiales, ce dernier estimant qu'il a besoin de temps pour réfléchir à la séparation. Dernier cas, le couple vient sur une injonction de la justice (il ne peut alors s'y soustraire) lorsque le divorce est trop conflictuel et pourrait nuire aux enfants. Mais il ne s'agit pas d'une injonction à suivre une médiation, juste à recevoir une information. Libre ensuite à eux de poursuivre ou pas, car la médiation ne peut avoir de résultat que si la démarche est volontaire. Précision très importante : tout ce qui se dit dans le bureau du médiateur est strictement confidentiel et ne figure dans aucun rapport au juge.

Combien de temps dure-t-elle ?
M.-C. D. : Chaque séance dure une heure et demie, à raison d'un rendez-vous tous les quinze jours, pour permette de tester les solutions envisagées. La médiation peut s'étaler sur quatre à six mois, mais parfois deux séances suffisent pour sceller un accord.


Combien coûte-t-elle ?
M.-C. D. : Chaque membre du couple participe selon ses ressources. Le prix peut aller de 2 euros si la personne est au RMI, jusqu'à 131 euros pour les revenus supérieurs à 5300 euros.

Sur quoi débouche une médiation ?
M.-C. D. : Sur un document écrit, où sont consignés les accords. La démarche est particulièrement intéressante pour les couples non mariés, qui n'ont pas de cadre officiel pour leur séparation. Ils peuvent alors se rendre au tribunal de grande instance pour remplir un dossier avec les éléments issus de la médiation. Ils seront convoqués gracieusement par le juge qui entérinera leur décision. Une démarche qui permet à ces couples d'établir des clauses reconnues par la loi.

Source: http://www.viesdefamille.fr




Pour plus d'informations sur la médiation familiale aller consulter ce site : http://www.apmf.fr



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Les spécificités du centre social : l'animation collective des familles


   1) La reconnaissance du principe d’animation globale et coordination : les 9 critères de la CNAF



2) L’animation collective familles


Partie intégrante de la fonction d’animation globale et de coordination des centres sociaux, c’est un projet spécifique et différencié.


En effet, les familles sont dans le champ privilégié des centres sociaux, il est important de les repérer en tant que telles afin de mieux cerner les actions à conduire à leur intention et en mesurer l’impact.

Les missions traditionnelles des centres sociaux privilégient clairement l’organisation d’actions en faveur des familles et de leurs différentes composantes. Il s’agit de les fédérer, de les articuler, les rattacher à un fil conducteur.

Il s’agit de mettre en synergie les interventions diverses, individuelles ou collectives conduites auprès des familles, de favoriser l’interactivité, la mise en œuvre de réseaux de proximité, et la meilleure connaissance des problématiques.

Enfin, il convient d’atteindre les familles qui fréquentent peu ou pas le centre social, d’aller au devant, d’initier un travail de rue et exploiter la connaissance des problématiques observées et exprimées par exemple à travers les différentes activités, à l’accueil ou dans le cadre du soutien administratif.
Le projet Familles repose donc sur une approche collective ciblée sur les groupes familiaux.

Quatre objectifs principaux sont visés :
améliorer la vie quotidienne des familles
- renforcer la fonction parentale et l’émergence de toutes les formes d’expression des liens familiaux
permettre la participation et l’initiative des familles
favoriser les solidarités de voisinage, les liens sociaux, les solidarités familiales et les relations entre
générations.

Un référent familles doit être identifié pour fédérer les actions dans le centre social. Formé et qualifié, il inscrit le projet « Familles » dans un enchaînement d’actions coordonnées à partir d’un fil conducteur. Il est le garant de la prise en compte de la dimension familiale du projet du centre. Pour autant, il n’est pas forcément celui qui conduit toutes les actions dans lesquelles les familles sont impliquées.
Le projet animation collective familles est agréé par la Cafy et bénéficie d’une prestation de service complémentaire à celle versée au titre de l’animation globale et coordination.

Les outils à consulter :
Circulaire Cnaf n°196-98
Partager une analyse de la circulaire « animation collective famille »




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Outils et méthodes


L’animation avec les familles a pour objectif de renforcer les liens sociaux, familiaux, parentaux, de faciliter l’autonomie et de développer les solidarités en favorisant l’expression d’initiatives locales et collectives voici donc quelques outils et méthodes qui permettrons d’atteindre ces objectifs.



6Les 9 critères C’est-à-dire.


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Supports scientifiques sur la famille





- Revue sur l'évolution de la famille : dans le journal français de la psychiatrie n°37, 2010, « La famille et ses évolutions contemporaines », disponible  ICI SUR CAIRN

- Article sur les familles monoparentales : un article de Élisabeth Algava ,« Les familles monoparentales en 1999 », issu de la revu Population (4/2002 Vol. 57, p. 733-758)
disponible  
ICI SUR CAIRN 

 - Ouvrage : de Nicolas Favez, paru en 2010, « L'examen clinique de la famille, modèles et instruments d'évaluation », disponible ICI SUR CAIRN

- Chapitre issu d'un ouvrage :  Alain Boyer auteur de « Guide philosophique pour penser le travail éducatif et médico-social » paru en 2001, consacre un chapitre à la famille, disponible ICI SUR CAIRN







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